création 2025 / cabaret de curiosités - le phénix
Depuis mars 2022, le Phénix, la Scène nationale de Valenciennes et Pôle européen de création, accueille une artiste ukrainienne : la comédienne et scénariste Kséniia Onishchenko. Elle vit en France, avec ses deux enfants et sa mère. Un mouvement conséquent de solidarité́ s’est mis en place pour cette famille.
Ici, il s'agit de raconter son voyage loin de son pays en guerre, raconter son combat d'artiste et de jeune femme.
KSÉNIIA
Un prénom qui veut dire l’étrangère
un spectacle en réalité mixte
Écriture et conception
Kséniia Onishchenko - Laurent Hatat - Lionel Palun
direction artistique
Laurent Hatat
collaboration artistique
Emma Gustafsson
conception images
Lionel Palun
création musicale
Estéban Fernandez
avec
Kséniia Onishchenko
une coproduction
anima motrix et 720 Digital/Lionel Palun
co-production (en cours)
Le Phénix- SN de Valenciennes-Pôle Européen de Création.
DRAC Hauts-de-France - Artistes en exil
...
soutien (en cours)
Centre National des Écritures Scénique- La Chartreuse
Le 188- Lille
CRÉATION AU CABARET DE CURIOSITÉS
Le Phénix-Valenciennes
26, 27 et 28 février 2025
(programme en décembre)
Avec Kséniia, l’enjeu est aujourd’hui d’imaginer un spectacle au plus proche de son histoire, en écho avec la tragédie qui continue. Que cette forme, comme Kséniia le souhaite, puisse pérenniser son ancrage en France. La visée de ce projet, soutenu par le Phénix, la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon ( Centre National des Écritures Scéniques) et la Drac Hauts-de-France, produit par la Cie anima motrix en partenariat avec la Cie 720 Digital, est de donner vie à une production exigeante, innovante
dans l’écriture et la forme
UNE ÉCRITURE TRANSDISPLINAIRE
Les images en trois dimensions, un espace mixte
Pour donner à l’écriture toutes sa profondeur dramatique, dès le début de ce projet, il nous a paru nécessaire de poursuivre le travail de recherche que nous menons avec l’électro-vidéaste Lionel Palun et sa compagnie 720 Digital. La forme que nous souhaitons au plateau est une forme hantée, hantée par le souvenir, par les projets enfuis, par la terreur de la destruction. Quoi de plus intéressant, de plus pertinent que l’espace mixte ? Avec Lionel Palun, nous avons initié un travail en profondeur sur la projection d’images en trois dimensions au sein d’un espace scénique habité. Un espace mixte image-réalité perceptible par le spectateur. La scène est soudain hantée. L’enjeu est de donner à cette technologie encore nouvelle au théâtre une incarnation significative, de la doter d’une part narrative émotionnelle forte. Et ainsi de la légitimer pleinement dramaturgiquement.
Est-ce la vraie présence de l’absence ?