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ANIMA ?

—ANIMA MOTRIX—

anima motrix, c’est toute une histoire.
Tout d’abord, c’est un nom étrange, non ?
Quand Johann Kepler décrit pour la première fois les lois qui régissent les ellipses des planètes autour du soleil, en 1609 dans son Astronomia Nova, donnant ainsi la première description mathématique de la cosmographie moderne, une question reste encore non tranchée :

Mais pourquoi diable est-ce que ça tourne ?

On dit que le si rationnel mathématicien allemand aurait répondu « Parce qu’anima motrix ! »

Il reprenait ainsi, en bas latin, une idée des anciens: chaque chose est investie par « un esprit de mouvement » qui lui est propre : Ainsi la feuille vole, c’est dans sa nature d’aller vers le ciel, la pomme tombe, c’est dans sa nature d’aller vers la terre. Kepler venait d’inventer la cosmologie moderne et, dans le même temps, il y ajoutait cette touche de fantasque et de magique.

Notre anima motrix est à la croisée du regard scientifique et de l’enchantement du monde.




 

Avec anima motrix, depuis les années 2000, Laurent Hatat, fondateur de la compagnie, met en lumière la violence des mécanismes de domination à travers des textes classiques ou contemporains. Il adapte et/ou met en scène une vingtaine de spectacles, dont Agota Kristof /Grand Cahier, Didier Éribon / Retour à Reims, Voltaire / Nanine, Laurent Binet / HHhH, Aziz Chouaki / Les Oranges,  G.E. Lessing / Nathan le sage, Jean-Luc Lagarce / Histoire d’amour (dernier chapitre),  Beaumarchais / La précaution Inutile, Daniel Keene /Moitié Moitié,  Wolfgang Borchert / Dehors devant la porte , Michel Vinaver / Dissident, il va sans dire….

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—UNE CODIRECTION—

CODIRECTION

 

Depuis 2018, Emma Gustafsson         et Laurent Hatat         collaborent sur tous les spectacles de la compagnie. Une collaboration qui s’exprime d’abord avec le jeu d’Emma au plateau, dans la reprise d’Une Adoration de Nancy Huston, puis la création de La Mère Coupable de Beaumarchais.


Leur collaboration s’articule autour de la maîtrise du corps et son expressivité comme enjeu d’évidence dans l’interprétation contemporaine des matériaux textuels. Poussant l’expérimentation, ensemble, ils mettent en scène le texte d’Edouard Louis Histoire de la Violence. Cette première co-mise en scène affirme une ligne artistique nouvelle. Emma et Laurent proposent à la scène un entrelacé entre danse et théâtre, entre la pensée en mouvement et le corps intelligent. Dans leur travail commun le corps apparaît comme un outil majeur de la vie et des émotions dans l’espace théâtral. Suivront l’adaptation chorégraphique du Corps Utopique de Michel Foucault puis en janvier 2023, la version chorale de l’Antigone de Sophocle qui tourne au printemps et à l’automne 2024


Au printemps 2023, forts de ces expériences, Emma et Laurent ont fait le choix d’affirmer une direction bicéphale et paritaire d’anima motrix.
 

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—emma gustafsson—

Née en Suède et élevée au Mexique, aux États Unis et en Espagne, Emma Gustafsson connaît une carrière chorégraphique qui s’élargit vers le théâtre. Formée en Angleterre, en Suède, elle passe par l’Allemagne engagée en tant que soliste au Staatsheater Saarbrucken. En 2001, elle intègre le Ballet Preljocaj, compagnie dans laquelle elle crée et interprète pendant près de dix ans de nombreuses pièces: Les Quatre Saisons, Le Sacre du Printemps, Near Life Experience, Le Spectre de la Rose , 6H4, N, Haka,  Les Noces, Empty Moves parts 1+2, Blanche Neige, Les Nuits. Depuis 2004, elle chorégraphie également cinq pièces représentées au pavillon Noir à Aix en Provence, dans le cadre des "Affluents" du Ballet Preljocaj.


Depuis son expérience au Staatstheater, où la proximité du ballet avec la troupe d’acteurs et d'actrices était très forte, Emma n’a eu de cesse de se former au jeu en écho à sa carrière de danseuse. Comme actrice, elle a joué avec Franck Dimech, Marie Vayssière, Alain Simon, Frédéric Poinceau, Marco Baliani, Carole Errante et Laurent Hatat.  Elle enseigne régulièrement au sein de L’ERACM,  l’école supérieure d’art dramatique de Cannes et Marseille.


En 2015, cette fois comme actrice, elle retrouve Angelin Preljocaj et joue dans Retour à Berratham créé par dans la cour d’honneur au Festival d’Avignon. Au sein d’anima motrix, Emma n’a de cesse d’approfondir sa réflexion personnelle sur le mouvement dansé porteur d’émotion dans le jeu, d’affirmer son désir singulier de mise en scène.


Emma est depuis peu franco-suédoise, elle vit à Marseille.
 

Laurent
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—LAURENT HATAT—

Né à Reims, sa jeunesse dans l’art se poursuit à Paris, à l’école de théâtre à Créteil, à l’Institut d’Études Théâtrales. À l’âge de vingt ans, il joue ses premiers spectacles comme acteur dans les dernières productions des Renaud-Barrault au Théâtre du Rond-Point et les premières créations d’Oliver Py dans les friches industrielles du nord-est de Paris. Comme acteur, il joue dans une quinzaine de spectacles embrassant un large répertoire allant de Tchekhov à Mishima ou Horváth en passant par Musset et Molière.


En parallèle,  il poursuit un cursus universitaire franco-allemand à la Sorbonne Nouvelle qu’il achève à la Karl Eberhardts Universität de Tübingen par un séminaire de dramaturgie. Pour se former à la mise en scène, il devient l’assistant d’Agathe Alexis, de Jean-Claude Berutti, de Philippe Delaigue. Lauréat de l’Unité Nomade de Formation à la mise en scène du Conservatoire National Supérieur de Paris où il étudie avec Jacques Lassalle puis avec Krystian Lupa à Cracovie.


En 1999, il signe la mise en scène de Grand Cahier d’après Agota Kristof. Ce sera l’acte fondateur d’anima motrix. Le spectacle tournera pendant quatre saisons. Suivront des partenariats avec La Comédie de Béthune-CDN, la Scène Nationale de Douai, le Nouveau Théâtre de Besançon-CDN, le Théâtre de la Commune à Aubervilliers-CDN, le Théâtre du Nord-CDN. Après un cycle de théâtre des idées au Théâtre du Nord, avec la création de Nathan le sage de G. E. Lessing, La précaution inutile de Beaumarchais, Nanine de Voltaire en 2011, pour ce spectacle un travail plus poussé sur le rapport au corps, à sa sensualité et sa force scénique.


Laurent est franco-tout court depuis toujours, il vit à Lille.

Ah...et pour ceux qui veulent savoir « pourquoi ça tourne ? »,

la vraie réponse ne sera donnée que près de 80 ans plus tard, par Newton !

Il se basera sur les lois de Kepler pour sa loi universelle de la gravitation…

Et la pomme tomba sans volonté propre.

Pourquoi ça tourne ?
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